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lundi 18 mai 2020

L'écume des jours de Charles Belmont (1967)

L'écume des jours de Charles Belmont

(1967 - sortie salles le 23 mars 1968)

d'après l'oeuvre de Boris Vian

en DVD le 10 juin 2020
une édition L'éclaireur



Digipack / DVD 9 PAL / Zone 2
VO française + Sous-titres sourds et malentendants
Éditeur : L'éclaireur / Distributeur : TAMASA
Prix public conseillé : 14,90 euros

Fiche technique

1967- 106'- 35 mm scope couleurs
Réalisation : Charles Belmont.
Musique :André Hodeir. Effets sonores : Pierre Henry. Décors : Pace
Avec Jacques Perrin, Marie-France Pisier, Sami Frey, Alexandra Stewart, Bernard Fresson, Annie Buron, Claude Piéplu...
Sélection Mostra de Venise 1968

Synopsis

Colin et Chloé vivent un amour fou. Mais la jeune fille est bientôt victime d'une étrange maladie : un nénuphar pousse dans ses poumons, l'empêchant peu à peu de respirer.
Première adaptation cinématographique du célèbre roman de Boris Vian.

Suppléments

- #Ecume68 (43'), documentaire sur le tournage du film. Nombreux intervenants et documents inédits.
- Anatomie d'une collection (10'), documentaire sur les différentes éditions de L'écume des jours de Boris Vian.

Dans la presse


Un film qui aime l'amour
Jacques Prévert

Un film qui a la grâce
Jean Renoir

Une comédie solaire et délicieusement surréaliste. Adapter Vian ? Un tabou dont Charles Belmont est joliment venu à bout.
Jérémie Courson, Télérama.

DVD L'écume des jours / Charles Belmont / 2020




mercredi 9 octobre 2019

Bleu pâlebourg

Sortie en salles du dernier film de Jean-Denis BONAN
Bleu pâlebourg 
le 16 octobre 2019
au cinéma Le Saint-André des Arts (en exclusivité jusqu'au 12 novembre)
puis séances spéciales en province.

Bleu pâlebourg (2019, 55')
avec Andréas Becker et Sophie Bourel
Scénario Andréas Becker et Jean-Denis Bonan
d'après Ulla ou l'effacement, éditions d'en bas, Lausanne
Réalisation et image Denis Bonan - montage Anthony Magnoni - étalonnage Éric Salleron - mixage Vianney Aubé

Les Films du soupçon, Éditions d'en bas, Luna Park Films


distribution Luna Park Films distribution

Ulla fut une petite fille de la guerre, dans une ville bombardée, dans une ville coupable. Plus tard elle sombra dans l'alcool. Puis vint l'agonie. C'est sur le port de Hambourg que s'efface la vie d'Ulla, le port et ses bateaux, ses grues, sa musique de bruits.




Affiche du film



Article d'Anne Vignaux-Laurent
revue Jeune Cinéma, octobre 2019

Jeune cinéma

Article d'Emmanuel Le Gagne 
Culturopoing.com, 15  octobre 2019

Culturopoing















lundi 18 mars 2019

Un Balcon en forêt / Gracq / Mitrani / 1979

Un Balcon en forêt
un film de Michel MITRANI (1979)
d'après le récit de Julien GRACQ
en DVD / 3 septembre 2019




Le Monde / Mathieu Macheret / 04 09 2019

une édition L'Oeil du témoin / Luna Park Films

dimanche 17 mars 2019

LE RETOUR DES IDOLES EN SALLES

LES IDOLES
en version intégrale et restaurée 2K
Reprise en salles du film / février 2020
distribution Luna Park Films

Les Idoles un film de Marc'O (1967, 105')
avec Bulle OGIER, Pierre CLEMENTI, Jean-Pierre KALKON, Valérie LAGRANGE, Michèle MORETTI Philippe BRUNEAU, Joël BARBOUTH, Jean-Marie SERREAU, 
et à la participation de Bernadette LAFONT, Henry CHAPIER, Francis GIROD, Daniel POMMEREULE...
Musiciens Didier LEON, Jacques ZINS, Didier Malherbe, Stéphane VILAR et Patrick GREUSSAY
Musique Patrick GREUSSAY et Stéphane VILAR
Montage Jean EUSTACHE, image Jean BADAL, assistants réalisateurs Vincent GARDAIR et André TECHINE


BANDE ANNONCE









jeudi 1 mars 2018

BARTLEBY / MAURICE RONET

BARTLEBY (1976)
un film de Maurice RONET 
d'après la nouvelle d'Herman MELVILLE





Paris années 70. Vieux garçon à l'égoïsme douillet, un huissier de justice (Michael LONSDALE) recrute un nouvel employé, Bartleby (Maxence MAILFORT), qu'il charge de recopier les actes pour soulager ses deux clercs, noyés dans une mer de paperasses (Maurice BIRAUD et Dominique ZARDI). Aussitôt engagé, le copiste s’attelle à son insipide besogne avec application, s'accordant à peine le loisir de déjeuner. Mais au fil des jours, l'employé au comportement mutique préfère ne plus accomplir certaines tâches qu’on lui confie, brisant l'ordre établi et routinier...

EN DVD le 4 septembre 2018

Une édition L'OEIL DU TEMOIN (INSER&CUT) / LUNA PARK FILMS
avec le soutien du CNC

Bartleby
un film de Maurice Ronet (1976, 96') 
avec Michael Lonsdale, Maxence Mailfort, Maurice Biraud, Dominique Zardi...

Copie restaurée - en exclusivité - pour cette édition.
Le film a été restauré par l'éditeur (restent quelques rares taches ou déchirures du négatif original) à partir d'un nouveau scan H.D. 

Suppléments
La Tentation du retrait (2018, 96')
Documentaire, de R-J Charna et M. Marois, sur la vie et l’œuvre d'Herman Melville, et la carrière cinématographique de Maurice Ronet. Avec la participation de Gisèle Berkman, Maxence Mailfort, Jean-Pierre Montal, Michel Imbert et Stéphane Lambert.

Derrière le paravent (2018, 18')
Présentation du film par R-J Charna.


Il avait cette idée depuis longtemps et j'étais très ému qu'il me le propose. J'avais été très impressionné par le livre et je rêvais de jouer Bartleby. Bien sûr, j'étais devenu trop vieux pour le rôle-titre, mais c'était une expérience formidable... Ronet a énormément travaillé, il croyait dur comme fer à ce projet.
Michael Lonsdale


(...) un long-métrage stupéfiant, Bartleby (1976), d’après la fameuse nouvelle d’Herman Melville (1819-1891), réussite extraordinaire qui ­demeure l’une des plus belles et fidèles adaptations à l’écran d’un texte de l’écrivain américain. Cette rareté produite par la télévision publique (Antenne 2) et depuis injustement oubliée vient d’être judicieusement éditée en DVD (...)
Mathieu Macheret, Le Monde

Relique d'un âge d'or de la création télévisuelle, Bartleby était le « clou » de l'année 76 et Antenne 2 avait gardé pour les fêtes de fin d'année ce film très « kafkaien ». Bartleby est le contraire d'un récit arbitrairement hermétique, écrivait alors Télérama, dans une critique très louangeuse. C'est le cri étouffé et pathétique d'un fou, autrement dit d'un sage, qui résiste à sa manière à la folie de ce que l'on appelle la vie normale : la réponse par l'absurde à l'absurdité ambiante.
Laurent Rigoulet, Télérama

La réussite exceptionnelle de l'entreprise de Maurice Ronet devait être saluée.
Philippe Jaworski, La Quinzaine littéraire

Un grand film sur la grève de l'âme.
Jean-Louis Bory, Le Nouvel Observateur



Critiques
Le Monde
Critikat
Culturopoing
L'oeildutemoin
Causeur




DIGIPACK - zone 2 - prix public conseillé 14.95 euros

samedi 11 novembre 2017

Le cadre se rebiffe

INSER&CUT (L'Oeil du témoin) 
avec le concours de LUNA PARK FILMS
présente 

LE FRANC-TIREUR (1978)
un film de Maurice FAILEVIC
scénario de Jean-Claude CARRIERE et Maurice FAILEVIC

sortie nationale du DVD le 5 décembre 2017



Je ne supporte plus ce travail.
Ah ! S'ils pouvaient me foutre
à la porte avec mes indemnités. 
Je pourrais enfin faire ce dont j'ai envie...”
La réflexion banale d'un de ses amis
devait inciter Maurice Failevic à imaginer Le Franc-tireur.

RÉSUMÉ
Jacques Maréchal (Bernard Le Coq), jeune cadre dans une entreprise, désespère d’une future promotion. Sur les conseils d’un ami avec qui il veut monter une petite affaire au bord de la mer, il décide de se faire licencier afin de toucher ses indemnités de départ. Dès lors, Maréchal va s’employer « à se faire renvoyer », sans se douter un seul instant qu’un piège encore plus redoutable va se refermer sur lui.


LE DVD

LE FRANC-TIREUR
Téléfilm / comédie / 75 '/ France / Première 11 01 1978 / 1.33 / coul
Réalisation : Maurice FAILEVIC / Scénario : Jean-Claude CARRIÈRE & Maurice FAILEVIC / Production : TF1 / Droits INA
Interprétation : Bernard LE COQ, Jenny ARASSE, Yves PIGNOT, Pierre MAGUELON…

LES SUPPLÉMENTS
- Présentation du film par Roland-Jean Charna : Le Franc-tireur dans le paysage télévisuel français (2017, 22')
- Maurice Failevic, Le Franc-parleur, doc. de Roland-Jean Charna (2017, 52')
Avec Jean-Claude Carrière, Bernard Le Coq et Marcel Trillat qui reviennent sur l'œuvre de Maurice Failevic (disparu en 2016). Un regard sur la société française des années 70-80.

DANS LA PRESSE (1978)
L'association de l'un des plus talentueux réalisateurs de la télévision, Maurice Failevic, et du scénariste de Luis Bunuel, Jean-Claude Carrière, a produit ce petit miracle.
L'Express



Le scénario est un petit chef-d’œuvre de verve satirique et caustique...

Une grande entreprise. Un jeune cadre qui désire se faire licencier. Et pour cela délivre à tous d'insolentes vérités. Sur ce sujet terrible, Maurice Failevic a réussi une comédie corrosive et insolente.
Télérama

Un sujet sérieux traité avec beaucoup de drôlerie, tant les situations sont poussées à l'extrême, prêtes à basculer dans l'absurde.
L'Humanité

Le Franc-tireur de Maurice Failevic sur un scénario de Jean-Claude Carrière, ce n'est pas seulement l'une des rares comédies douée d'humour et de sens, d'élégance et de substance, diffusée sur nos petits écrans…
Le Monde

La force extrême de l'ouvrage, sa dérision peut être son désespoir profond, c'est que le personnage, pour le motif impur et secret d'être licencié, fait au grand jour ce que chacun devrait faire au risque de l'être, et ne le fait pas, bien sûr…
Le Nouvel Observateur

DVD 9 – digipack – durée totale 2h30 – 16,95



jeudi 22 juin 2017

Chez Max Schoendorff

CHEZ MAX SCHOENDORFF
Un film de Dominique RABOURDIN
Disponible en DVD


Image Vartan OHANIAN
Son Emmanuelle GIBELLO
Montage Michèle ROLLIN  Photographies Rajak OHANIAN
Réalisation & Production
Dominique RABOURDIN
Distribution LUNA PARK FILMS
2016 / 18' / 16/9 / DVD 5 toutes zones / Prix public 15 euros


Max Schoendorff dans son atelier

J’ai toujours été persuadé de la nécessité de filmer dans toute sa magnificence l’atelier de la rue Victor Hugo à Lyon où Max et Marie-Claude Schoendorff se sont installés en 1965. Depuis, ils avaient « cessé de se vouloir ailleurs ». Pour reprendre ce qu’écrivait Julien Gracq du célèbre atelier d'André Breton, rue Fontaine, « il y avait ici un refuge contre tout le machinal du monde ».

Après la mort de Max, le 20 octobre 2012, la nécessité de tout filmer n’a été que plus évidente. Il fallait montrer sa présence et son absence dans l’espace qu’il avait investi, où il avait vécu, travaillé, où chaque objet, chaque détail parle de lui, parle pour lui. Marie-Claude continue à y veiller, Max à le hanter.
C’est en montrant ce lieu, au fil des ans transformé à son image, et, en ce lieu, son travail, sa peinture, tout ce qui l’avait retenu sa vie durant, que l’on arrive essayer de faire comprendre qui il était. « L’accumulation finit par faire sens », disait-il.
Rien donc qui ne lui appartienne dans ce film: l’atelier, l’appartement, la cuisine, les bibliothèques, les alignements de signes et d’objets, les œuvres des amis, ceux de ses tableaux qu’il avait conservés.
Ses photographies par Rajak Ohanian, ami de toujours, la caméra de Vartan Ohanian, le montage de Michèle Rollin et les sons proposés par Emmanuelle Gibello permettent de se passer de commentaire. Reste sa voix : quelques réponses aux questions de Jean-Paul Jungo, collectionneur et complice.
A la fin, tel un fantôme, Max disparaît.
L’atelier défie le temps.
Dominique Rabourdin

mardi 7 mars 2017

Marc'O L'inespéré, à la Cinémathèque française

Cinémathèque française - cycle cinéma d'avant-garde.
Les vendredis 10 mars, 14 avril et 19 mai 2017.
Un programme conçu par Marc’O, qui sera présent à toutes les séances avec ses invités. Projections de films surprises. Signatures de livres et de films à la librairie de la Cinémathèque française.
« La base de ma vie, c’est l’oracle d’Héraclite d’Ephèse : ‘Si tu n’espères pas, tu ne trouveras pas l’inespéré qui est inexprimable et dans l’impossible’. J’ai mis 40 ans à comprendre que le mot essentiel était ‘l’inespéré’. On ne peut pas cibler le devenir, il faut être la flèche et suivre l’attracteur étrange. » (Marc’O, 13 février 2015)
Pour célébrer dignement les 90 ans de jeunesse de Marc’O, il faudrait bien plus qu’un cycle de films, tant le parcours s’avère inépuisablement riche d’expérimentations. Tout jeune résistant pendant la Seconde Guerre Mondiale, à l’orée des années 1950, Marc-Gilbert Guillaumin commence par produire trois des initiatives majeures du Lettrisme : la revue Le Soulèvement de la jeunesse (1950), le film Traité de bave et d’éternité (Isidore Isou, 1951) et le mythique numéro de Ion (1952) entièrement consacré au cinéma, qui réunit des contributions signées Isou, François Dufrêne, Gabriel Pomerand, Yolande de Luart, Guy Debord ou Gil Wolman. Son premier film, Closed Vision (1954), associe la discrépance lettriste au monologue intérieur joycien, enluminé par une plastique oniroïde et polymorphe ; en 1958, il tourne Voyage au bout d’un rêve, court-métrage pour l’instant introuvable. 
À l’American Center qu’il dirige, au Théâtre des Arts, au Théâtre Récamier, Marc’O monte L’ivrogne corrigé, L’Entreprise, puis dès 1963 ses propres textes, Le Printemps, avec déjà Pierre Clémenti et Bulle Ogier, Les Play-Girls et L’anticame (1964), Les Bargasses (1965), qui conduiront l’année suivante au spectacle le plus expérimental et influent de l’année 1966, Les Idoles, dont l’auteur rappelle qu’il pouvait durer toute la nuit. Parallèlement, il devient parolier, écrit des chansons pour Jean-Pierre Kalfon (« My friend, mon ami », 1965), Valérie Lagrange (« Mizzie la pie », 1966), les sept morceaux des Bargasses, les 19 chansons des Idoles. Après le triomphe de cette pièce puis de sa transposition filmique en 1967, Marc’O part en Italie avec Jean-Luc Godard, Daniel Cohn-Bendit, Dominique Issermann, pour tourner ce qui deviendra Vent d’Est. Il quitte le projet pour Reggio Emilia où il monte Guerra e Consumi avec les habitants et déclenche l’occupation du théâtre municipal en octobre 1967, six mois avant l’occupation de l’Odéon. Avec un groupe de militants, il réalise De l’impossibilité de jouer Électre aujourd’hui (1968). Au Maroc, il poursuit ses recherches intensives sur le mouvement et cosigne avec Dominique Issermann le magistral documentaire Tam Aut, trésor d’arts gestuels et de chorégraphies traditionnelles désormais disparus.
De retour à Paris, il reprend la mise en scène, écrit Flash rouge, un opéra rock interprété par Catherine Ringer qui rencontre à cette occasion un jeune guitariste, Fred Chichin. Dans le cadre du Groupe Recherche Image (INA), Marc’O explore les « Nouvelles Images » issues du synthétiseur vidéo, avec pour première manifestation une version filmique de Flash rouge(1978). Interprétés par les Périphériques vous parlent et leur troupe Génération Chaos, à partir de 1992 de nombreux spectacles associent arts de la scène et vidéo, tels Citoyens en France (1996-2013). Neuf décennies d’intense réflexion sur le geste, le mouvement, le soulèvement, le jeu, la liberté, la pulsion de vie.
Nicole Brenez


dimanche 20 novembre 2016

Les Idoles (presse)

Chronique de François Angelier", dans son émission Les émois" sur FRANCE-CULTURE, consacrée vendredi 18 novembre à l'édition DVD du film LES IDOLES 

Les émois. Le crépuscule des yéyés : Les Idoles de Marc'O


Et c'est paaaarti ! Avec Pierre Clementi en rocker cuir et pin's, Bulle Ogier façon clone futé de Sylvie Vartan et Jean-Pierre Kalfon mué en crooner glam, peroxydé et mélancolique, ajoutons Bernadette Lafont en soeur sourire, Les Idoles deMarc'O (1967), adaptation cinématographique de sa pièce à succès de 1966, demeure une fort réjouissante dénonciation du yéyé-market des années 60. Une bourse au succès qui, revue par Marc'O, ce compagnon de route des lettristes et des situationnistes, défenseur de la figure-phare de l'acteur, devient un fort réjouissant jeu de massacre. Roulez bolide ! un DVD Luna Park films.






Les Cahiers du cinéma n°728, déc. 2016